Complexe l'Emeraude à GAHARD
02/06/2010
Ouest-France du 2/06/2010
Complexe l'Émeraude : une réalisation de 2 millions d'euros - Gahard
Samedi, invités par la municipalité, de nombreux habitants ont assisté à l'inauguration du nouveau complexe culturel L'Émeraude qui comprend une grande salle de spectacle, un bar, un espace traiteur et un restaurant scolaire. « C'est toujours un moment de plaisir que d'arriver au terme d'un projet », indique Frédéric Bodin en remerciant son prédécesseur M. Genouel, maire honoraire, « en me confiant les clés de la mairie, vous m'aviez dit : pendant trois ans, vous finissez les engagements des précédents et les trois autres vous préparez les engagements futurs. Bien vu ! »
120 repas par jour
La salle aujourd'hui réhabilitée et agrandie fut construite en 1981. La toiture, dans un état « pitoyable », et l'acoustique d'un autre temps ont motivé l'équipe municipale d'alors à engager une étude plus globale en incluant notamment au projet la mise en oeuvre d'une cuisine plus adaptée « Nos premières réflexions date de 2003, lance le maire, on ne mesure pas toujours la longueur du chemin entre l'idée et la réalisation ». Avec une capacité de 120 couverts par jour, la nouvelle cuisine permet aux écoliers de manger des « préparations locales » en évitant désormais les liaisons froides.
Consommation d'énergie, récupération des eaux, pose de panneaux solaires... Si le respect à la nature a été le fil conducteur de cette belle réalisation, le maire insiste sur la nécessité d'offrir la culture à tous « Permettez-moi de mettre la culture dans la marmite du développement durable... », propos relayés par Jean-Louis Tourenne, président du conseil général.
L'Émeraude en quelques chiffres
Surface de la salle polyvalente, 314 m², scène de 110 m², surface de la cantine, 108 m², ensemble cuisine 117 m². Coût, 2 095 000 € TTC. Subventions : 500 000 € du département dans le cadre du Contrat de territoire, 147 000 € de l'État et 324 000 € en récupération de TVA. « Il reste environ 1 000 000 € à la charge de la commune », conclut Frédéric Bodin.